Le conseil municipal veut faire de Sion la capitale suisse des Alpes
La Municipalité de Sion a défini son intention stratégique pour les 30 prochaines années. Elle veut faire de Sion la capitale suisse des Alpes, avec un rôle renforcé sur le plan national. Elle invite les communes environnantes à la rejoindre dans un projet de développement commun qui profite à l’ensemble du Valais. Des discussions en vue d’un élargissement du périmètre sédunois seront lancées durant la prochaine législature.
Sion dans 20 à 30 ans
La vision stratégique adoptée par le conseil municipal repose sur quatre piliers :
- Faire de Sion la capitale suisse des Alpes
- Promouvoir un modèle de développement intégrant ville et montagne
- Valoriser sa position dans les domaines de la santé, des énergies et des géosciences, en étant résolument innovante
- S’affirmer comme une destination de qualité par son accueil, son ouverture et son art de vivre.
Cette vision stratégique implique les développements suivants :
- Une augmentation du bassin de population
- Un territoire combinant plaine et montagne
- Des options économiques claires, avec le renforcement du pôle de l’innovation
- Une stratégie d’attractivité pour le tourisme, la population et les entreprises)
Le développement sédunois par un élargissement du tissu communal et une politique de fusions.
« Cette démarche nous a fait prendre conscience d’une chose : si elle veut garder son rôle de moteur du Valais central, Sion ne peut pas se développer seule. »
Philippe Varone, président de Sion
Périmètre de coopération
Plusieurs périmètres de fusion ont été analysés en fonction de leur pertinence par rapport au développement de Sion. La conclusion est claire : le statu quo est l’option la moins favorable.
Le conseil municipal souhaite donc:
- Mener un processus de fusion en privilégiant les fusions multiples
- Elargir le tissu communal fondé sur la continuité du bâti (Ardon, Vétroz, Conthey, Sion, Grimisuat, St-Léonard, Nendaz)
- Objectif à long terme : réunir toutes les communes fonctionnelles, de Ardon à St-Léonard ainsi que les vallées latérales (Nendaz, Val d’Hérens, Savièse, Grimisuat, Arbaz, Ayent).
La Ville invite les communes environnantes à co-construire un projet de développement commun qui profite à tous. A terme, Sion pourrait réunir de 65 000 à 90 000 habitants. Elle ferait ainsi partie des dix plus grandes villes de Suisse.
« Nous pourrions ainsi faire jeu égal avec Lucerne (82 000 habitants), St-Gall (72 000 habitants) ou Lugano (63 000 habitants) et devenir une voix de poids pour toute la région alpine au sein de l’Union des villes suisses. »
Christian Bitschnau, vice-président de Sion
Des avantages pour toute une région
Pour Sion :
- Renforcement de l’attractivité économique avec de nouvelles zones de développement
- Diversification du territoire et offre élargie pour la population
- Accès aux ressources naturelles (eau, énergie)
- Partage des charges de centralité
Pour les communes environnantes :
- Davantage de services à la population
- Renforcement des perspectives économiques
- Taille critique assurée et qui permet d’éviter de se retrouver dans la position du maillon faible
« Pour une large partie de la population, l’opposition historique entre la plaine et la montagne n’est plus une réalité. Les besoins sont convergents, aussi bien en termes d’emploi que d’habitat, de mobilité ou de zones de loisirs. Nous voulons être un laboratoire pour réconcilier plaine et montagne et proposer un nouveau modèle de développement alpin. »
Philippe Varone, président de Sion.